Voici sans doute le plus sous-estimé et le plus original des school dramas. Quoi ? Encore une histoire de gamins à problèmes sauvés pas les méthodes miraculeuses d’un prof déjanté et/ou d’amourettes adolescentes? Raté! Mais je dois reconnaître avoir posé un piège en parlant de « school dramas ». Si le cadre de l’action se déroule bien dans un environnement scolaire, Medaka s’apparente bien plus à la chronique sociale d’un autre Japon, bien moins mis sous le feu des projecteurs: celui des humbles, des ratés, des marginaux, des exclus…
Faute de trouver mieux, la jeune Takako Meguro (Mimura), dite « Medaka », échoue à un poste d’enseignante en cours du soir. Dans sa petite classe, la moitié des élèves sont plus âgés qu’elle et vivent de petits boulots. A l’image de leur jeune professeur, eux-mêmes ne savent pas bien ce qu’ils viennent faire là. Tout juste placent-ils confusément quelques faibles espoirs que ces cours puissent les aider à dépasser les handicaps que la vie leur a donnés. L’encadrement de cette école de nuit lui-même fait preuve d’une motivation toute relative à l’égard de ses étranges élèves. Dans cette morosité ambiante, Medaka, timide et balbutiante, ne semble pas la plus à même de faire basculer le cours des choses. Pourtant, en s’impliquant de manière plus ou moins imprévue dans la vie de ses étudiants et sans jamais apporter de solutions miraculeuses, elle va les amener à se rappeler leurs motivations à assister à ces cours du soir… et par là-même faire découvrir aux téléspectateurs le revers d’un Japon engoncé dans un cadre social qui semble parfois bien contraignant.
Faute de trouver mieux, la jeune Takako Meguro (Mimura), dite « Medaka », échoue à un poste d’enseignante en cours du soir. Dans sa petite classe, la moitié des élèves sont plus âgés qu’elle et vivent de petits boulots. A l’image de leur jeune professeur, eux-mêmes ne savent pas bien ce qu’ils viennent faire là. Tout juste placent-ils confusément quelques faibles espoirs que ces cours puissent les aider à dépasser les handicaps que la vie leur a donnés. L’encadrement de cette école de nuit lui-même fait preuve d’une motivation toute relative à l’égard de ses étranges élèves. Dans cette morosité ambiante, Medaka, timide et balbutiante, ne semble pas la plus à même de faire basculer le cours des choses. Pourtant, en s’impliquant de manière plus ou moins imprévue dans la vie de ses étudiants et sans jamais apporter de solutions miraculeuses, elle va les amener à se rappeler leurs motivations à assister à ces cours du soir… et par là-même faire découvrir aux téléspectateurs le revers d’un Japon engoncé dans un cadre social qui semble parfois bien contraignant.
Certes, on n’échappe pas à la récurrence de scènes un peu faciles, voire à des clichés, et le sourire bêta de jument de Mimura risque de réveiller le téléspectateur certaines nuits en frissonnant, mais l’ensemble se suit avec plaisir et intérêt. En levant le voile sur la difficulté de certains Japonais à s’inscrire dans un modèle social qui structure intensément la société nipponne, cette série apporte un vent de fraicheur sur des schools dramas bien souvent d’un classicisme navrant.
Je ne serais par ailleurs pas complet si je n'invitais à écouter l’excellent générique de la série, Masayume de SPITZ.
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7/10 : At least worth checking out.
2 commentaires:
En tant que gande fan du groupe, j'allais justement me repencher sur la petite liste des drama dont la chanson thème est signée Spitz, car ça m'avait plutôt bien réussi de regarder Love Story uniquement parce que c'est "Haruka" l'opening (romance classique mais non moins sympathique).
Vu qu'en plus tu arrives très bien à "vendre" le drama sans en cacher les défauts, là je suis vraiment obligée de l'ajouter à ma liste :)
Je n'ai donc plus qu'à attendre de lire ta future fiche drama!
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