L’extraordinaire vitalité de la production de dramas pose inévitablement le problème de la qualité de ceux-ci. Pour le téléspectateur non-japonophone, un premier écrémage est réalisé par les équipes de fansubs qui, généralement, ne s’attardent pas sur des séries de médiocre qualité. Pour autant, ce travail étant réalisé par des fans, certains choix relèvent avant tout de la présence de telle ou telle star du petit écran japonais. Ainsi les dramas dans lesquels tournent des Johnnies profitent d’une exposition maximale, régulièrement sans rapport avec leur qualité intrinsèque. De même en ce qui concernent les séries issues d’un manga. Yasuko to Kenji procède de ce double parrainage, pour un résultat somme toute très mitigé.
Abordée sous un angle résolument comique, la romance entre deux anciens chefs bōsōzoku (Oki Kenji & Tsubaki Erika) d’une part et leur petit frère (Tsubaki Jun) et petite sœur (Oki Yasuko) respectifs d’autre part, prête parfois à rire. On s’amuse notamment des mimiques d’Oki Kenji (Matsuoka Masahiro), grand frère surprotecteur, ex-motard, reconverti secrètement dans l’écriture de shoujo : à croire que les membres du groupe TOKIO (dont fait partie l’hilarant Nagase Tomoya, vu dans My Boss My Hero) ont été sélectionnés pour leur capacité à pasticher les yakuza et voyous en tout genre. A l’opposé, Okura Tadayoshi, dans le rôle de Tsubaki Jun, se révèle stupéfiant d’inanité : ce n’est pas le premier Johnnies à être d’une inexpressivité affligeante devant une caméra, mais il s’empare haut la main de la première place.
Abordée sous un angle résolument comique, la romance entre deux anciens chefs bōsōzoku (Oki Kenji & Tsubaki Erika) d’une part et leur petit frère (Tsubaki Jun) et petite sœur (Oki Yasuko) respectifs d’autre part, prête parfois à rire. On s’amuse notamment des mimiques d’Oki Kenji (Matsuoka Masahiro), grand frère surprotecteur, ex-motard, reconverti secrètement dans l’écriture de shoujo : à croire que les membres du groupe TOKIO (dont fait partie l’hilarant Nagase Tomoya, vu dans My Boss My Hero) ont été sélectionnés pour leur capacité à pasticher les yakuza et voyous en tout genre. A l’opposé, Okura Tadayoshi, dans le rôle de Tsubaki Jun, se révèle stupéfiant d’inanité : ce n’est pas le premier Johnnies à être d’une inexpressivité affligeante devant une caméra, mais il s’empare haut la main de la première place.
Le problème de cette série, c’est qu’on se lasse très vite de la répétitivité d’épisodes construits toujours de la même façon : l’un ou l’autre des personnages rencontre des problèmes, est enlevé par un groupe de malfaisants qui les traîne dans un entrepôt (toujours le même…) et se voit délivré, au terme d’un partie de bourre-pif, par l’invincible Kenji. Autant dire qu’au terme du dixième épisode, malgré les quelques scènes portant à sourire, on ne peut s’empêcher de pousser un soupir de soulagement de voir la fin de cette série. Et on se demandera également ce qu’Hirosue Ryoko (Tsubaki Erika), actrice multi-récompensée, est venue faire dans cette farce…
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5/10 : Not bad, but not good either. Uneven.