Parmi les différents genres coexistant au sein des dramas, la catégorie des drames humains occupe une place considérable et propose régulièrement aux amateurs des séries de bonne facture. Adaptation d’un roman écoulé à plus de 3 millions d’exemplaires, Sekai no Chuushin de, Ai wo Sakebu en constitue un parfait exemple.
En 2004, Saku survit avec la mémoire du décès d’Aki, adolescente dont il était amoureux et emportée par une leucémie 17 ans plus tôt. Au fil des épisodes, ses souvenirs vont nous conduire à revivre avec lui et ses proches la terrible agonie vécue par la jeune fille. Loin de chercher à simplement nous apitoyer via un pathos larmoyant, ce drama évite l’écueil du voyeurisme et fait preuve d’une réelle finesse dans le traitement de ses personnages. Entre incompréhension, courage, espoir et sentiment d'injustice, Ayase Haruka (Aki) s'avère convaincante dans le rôle de cette jeune fille qui, face à la maladie, ne sait plus si elle doit se battre ou abandonner. On ne pourra manquer le caractère saisissant de sa transformation physique, de l’adolescente banale à la créature malade des derniers épisodes. Tezuka Satomi et Miura Tomokazu offrent également une prestation remarquée dans ce rôle de parents impuissants à soulager la douleur physique et morale de leur fille. De façon générale, les seconds rôles livrent une prestation convaincante, apportant une réelle crédibilité à l’ensemble de cette histoire qui se joue non seulement dans le passé, mais aussi dans le présent.
En 2004, Saku survit avec la mémoire du décès d’Aki, adolescente dont il était amoureux et emportée par une leucémie 17 ans plus tôt. Au fil des épisodes, ses souvenirs vont nous conduire à revivre avec lui et ses proches la terrible agonie vécue par la jeune fille. Loin de chercher à simplement nous apitoyer via un pathos larmoyant, ce drama évite l’écueil du voyeurisme et fait preuve d’une réelle finesse dans le traitement de ses personnages. Entre incompréhension, courage, espoir et sentiment d'injustice, Ayase Haruka (Aki) s'avère convaincante dans le rôle de cette jeune fille qui, face à la maladie, ne sait plus si elle doit se battre ou abandonner. On ne pourra manquer le caractère saisissant de sa transformation physique, de l’adolescente banale à la créature malade des derniers épisodes. Tezuka Satomi et Miura Tomokazu offrent également une prestation remarquée dans ce rôle de parents impuissants à soulager la douleur physique et morale de leur fille. De façon générale, les seconds rôles livrent une prestation convaincante, apportant une réelle crédibilité à l’ensemble de cette histoire qui se joue non seulement dans le passé, mais aussi dans le présent.
Un présent qui pose la question de la mémoire et du poids du chagrin. Saku (Ogata Naoto) est littéralement torturé par le souvenir d’Aki, au point que ses larmes ne semblent plus être versées pour elle, mais pour lui-même, incapable qu’il est de vivre le moindre jour sans revivre l’agonie de son amour perdu. Entre l’envie de vivre enfin et celle de garder intacte la mémoire d’Aki, Saku est un être dont la souffrance intemporelle ne peut que nous toucher. Si l’oubli représente sans doute le meilleur des remèdes aux traumatismes des êtres, il n’en est pas moins parfois une potion bien amère.
Le seul bémol aurait pu être la prestation de Yamada Takayuki (Saku en 1987), mais, fort heureusement, son habituelle inexpressivité ne s’étend pas aux scènes les plus dramatiques. En conséquence, sous tous ses aspects, Sekai no Chuushin de, Ai wo Sakebu se révèle comme une série, certes mélodramatique par son sujet, mais au ton juste. A voir et à ressentir.
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8/10 : Somehow I really enjoyed that one. Personal fave.