Quel moment plus adéquat que cette fin de mois de décembre pour parler de Last Christmas, une romance qui fut particulièrement appréciée du public japonais lors de sa diffusion ? Mon expérience, plus ou moins heureuse, avec les shoujo et leurs adaptations télévisées ne m’avait pas empêché d’apprécier la finesse avec laquelle les scénaristes et metteurs en scène japonais mettent en lumière les sentiments de leurs personnages. Aussi me suis-je donc attaqué avec curiosité à cette série.
Le ton est donné d’entrée par la musique du générique qui n’est autre que le sirupeux Last Christmas de Wham!… Et dès les premiers épisodes, on ne sait plus où donner de la tête entre les divers triangles amoureux, rêveries romantiques et autres problèmes conjugaux. Allais-je me noyer dans la guimauve ?
En vérité, Last Christmas vaut mieux que cette première impression, essentiellement grâce à un casting exceptionnel. En premier lieu, on appréciera la performance des stars confirmées que sont Oda Yuji et Yada Akiko, qui offrent aux téléspectateurs probablement l’une des meilleures alchimies de couple vue dans un drama. Leurs personnages, Kenji et Yuki, sont particulièrement bien entourés, notamment par le charismatique Higaki Naoya (Tamaki Hiroshi, deux ans avant l’extraordinaire Nodame Cantabile), la belle Fujisawa Ritsuko (Katase Nana), l’insupportable Shintani Goro (Ihara Tsuyoshi) et l’affreux mais honnête Hayama Teppei (Moriyama Mirai, qui a grand besoin d’une visite chez l’orthodontiste). Mentions spéciales pour Ryo et Megumi, cette dernière démontrant que ses talents d’actrice vont bien au-delà de son célèbre bonnet H. Grâce à ces acteurs, le flot de bons sentiments, de scènes à l’eau de rose et de clichés en tout genre passe finalement bien, avec calme et douceur.
Si un qualificatif unique devait être accolé à cette série, ce serait certainement « mignon ». Je n'attendais pas grand chose d'une romance, sinon qu'elle soit traitée avec la qualité et l'élégance, même surfaite voire artificielle, qu'offrent les séries japonaises. Ce fut le cas. On trouvera certainement plus émouvant, plus drôle, plus fin, plus prenant, mais Last Christmas laisse flotter ce petit sourire au coin des lèvres qui témoigne qu’on a passé un bon moment. Rien de plus, rien de moins, juste « un bon moment ». N’est-ce pas là l’essentiel ?
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Le ton est donné d’entrée par la musique du générique qui n’est autre que le sirupeux Last Christmas de Wham!… Et dès les premiers épisodes, on ne sait plus où donner de la tête entre les divers triangles amoureux, rêveries romantiques et autres problèmes conjugaux. Allais-je me noyer dans la guimauve ?
En vérité, Last Christmas vaut mieux que cette première impression, essentiellement grâce à un casting exceptionnel. En premier lieu, on appréciera la performance des stars confirmées que sont Oda Yuji et Yada Akiko, qui offrent aux téléspectateurs probablement l’une des meilleures alchimies de couple vue dans un drama. Leurs personnages, Kenji et Yuki, sont particulièrement bien entourés, notamment par le charismatique Higaki Naoya (Tamaki Hiroshi, deux ans avant l’extraordinaire Nodame Cantabile), la belle Fujisawa Ritsuko (Katase Nana), l’insupportable Shintani Goro (Ihara Tsuyoshi) et l’affreux mais honnête Hayama Teppei (Moriyama Mirai, qui a grand besoin d’une visite chez l’orthodontiste). Mentions spéciales pour Ryo et Megumi, cette dernière démontrant que ses talents d’actrice vont bien au-delà de son célèbre bonnet H. Grâce à ces acteurs, le flot de bons sentiments, de scènes à l’eau de rose et de clichés en tout genre passe finalement bien, avec calme et douceur.
Si un qualificatif unique devait être accolé à cette série, ce serait certainement « mignon ». Je n'attendais pas grand chose d'une romance, sinon qu'elle soit traitée avec la qualité et l'élégance, même surfaite voire artificielle, qu'offrent les séries japonaises. Ce fut le cas. On trouvera certainement plus émouvant, plus drôle, plus fin, plus prenant, mais Last Christmas laisse flotter ce petit sourire au coin des lèvres qui témoigne qu’on a passé un bon moment. Rien de plus, rien de moins, juste « un bon moment ». N’est-ce pas là l’essentiel ?
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7/10 : At least worth checking out.
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