

Il est vrai qu'il ne faut pas beaucoup de temps pour se replonger avec délice et nostalgie dans cette époque! L'énergie et l'enthousiasme qui se dégagent de la joyeuse bande portée à l'écran sont indéniablement contagieux. Kai (Tsumabuki Satoshi), Sae (Shibasaki Kou), Shohei (Narimiya Hiroki), Akane (Shiraishi Miho) et Keita (Eita) portent chacun leur caractère, leurs espoirs, leurs peurs, leurs envies et recréent fidèlement cette ambiance si particulière, propre aux années universitaires. Bien évidemment, série japonaise grand public oblige, tout cela reste très contrôlé et certains excès sont pudiquement passés sous silence, sans vraiment nuire à la crédibilité de l'ensemble. En leur compagnie, on revit cette légèreté, cette énergie, cette camaraderie franche et totale - nos amis ne sont-ils pas alors ce que nous avons de plus précieux? -, ces amours dont on ne sait pas encore s'ils ne seront qu'une passade ou le prélude d'une longue histoire... Ce dernier exemple illustre d'ailleurs la transition que représente cette époque entre l'insouciance juvénile et les premières incursions des responsabilités qui s'abattront dans peu de temps sur ces étudiants. Entre un week-end entre amis et des amourettes maladroites, on suit ainsi tout au long de ce drama intimiste les interrogations sur leur avenir de ces futurs actifs.


Ce personnage vrai offre indubitablement une dimension supplémentaire à Orange Days. Une fois encore, Kitagawa Eriko montre une compréhension d'une surprenante finesse des personnes affligées d'un handicap. Il est donc d'autant plus regrettable qu'elle n'ait pas su faire l'économie de certains revirements amoureux totalement "clichés". Fort heureusement, ils ne suffisent pas à gâcher l'excellent moment qu'Orange Days propose à tous ses téléspectateurs.
Je ne serais pas complet sans relever que, corrélativement à l'héroïne atteinte de surdité, le langage des signes japonais devient au fil des épisodes un élément extrêmement fort de la série, quasiment un personnage à part entière. Enfin, pour accompagner un drama consacré à de jeunes adultes, il était indispensable de proposer une bande son en phase avec son temps et c'est notamment le cas via le pêchu Shanghai Honey interprété par... Orange Range.
---

8/10 : Somehow I really enjoyed that one. Personal fave.
Official Site
The complete details about Orange Days on drama-wiki
Orange Days with English subs