
J’ai beau m’intéresser au Japon depuis un temps certain, il me faut bien reconnaître que de nombreux éléments de la culture nipponne me sont encore totalement étrangers. C’est du moins ce que cette comédie a semblé démontrer, à ma plus grande confusion.
Après l’exceptionnel Ikebukuro West Gate Park, le trio Kudo Kankuro (scénariste) - Isoyama Aki (productrice) - Kaneko Fuminori (metteur en scène) se reforme pour proposer au public une comédie déjantée portée par des personnages loufoques. Principal protagoniste de l’histoire, Bussan (Okada Junichi), âgé de 21 ans, apprend qu’il se meurt d’un cancer et demande à ses amis Bambi (Sakurai Sho), Ani (Tsukamoto Takashi), Ucchie (Okada Yoshinori) et Masta (Sato Ryuta) de l’aider à vivre pleinement les six derniers mois de sa vie. Pour cela, quoi de mieux que l’excitation procurée par le vol ? Robin des Bois des temps modernes, les Kisarazu Cats volent aux riches, aux mafieux et aux malhonnêtes au prétexte de les punir… et de divertir le téléspectateur. Tout le problème est là. Un occidental du XXIème siècle aura sans doute du mal à suivre cette farce fondée sur une exagération continue du jeu des acteurs : mimiques (notamment faciales) portées au comble de l’excès, innombrables cris transformés en hurlements, personnages psychotiques, etc.
Après l’exceptionnel Ikebukuro West Gate Park, le trio Kudo Kankuro (scénariste) - Isoyama Aki (productrice) - Kaneko Fuminori (metteur en scène) se reforme pour proposer au public une comédie déjantée portée par des personnages loufoques. Principal protagoniste de l’histoire, Bussan (Okada Junichi), âgé de 21 ans, apprend qu’il se meurt d’un cancer et demande à ses amis Bambi (Sakurai Sho), Ani (Tsukamoto Takashi), Ucchie (Okada Yoshinori) et Masta (Sato Ryuta) de l’aider à vivre pleinement les six derniers mois de sa vie. Pour cela, quoi de mieux que l’excitation procurée par le vol ? Robin des Bois des temps modernes, les Kisarazu Cats volent aux riches, aux mafieux et aux malhonnêtes au prétexte de les punir… et de divertir le téléspectateur. Tout le problème est là. Un occidental du XXIème siècle aura sans doute du mal à suivre cette farce fondée sur une exagération continue du jeu des acteurs : mimiques (notamment faciales) portées au comble de l’excès, innombrables cris transformés en hurlements, personnages psychotiques, etc.

Ainsi, alors que les promoteurs de Kisarazu Cat's Eye, selon leur habitude, nous dévoilent le Japon moderne sous un angle sévèrement moins aseptisé que celui que nous offrent généralement les dramas, alors que les guests stars (Aikawa Sho, Kishidan, Tsumabuki Satoshi…) sont prometteuses, alors que la réalisation est réellement de qualité, mon sentiment dominant est d’être passé complètement au travers de cette série. Comment en effet apprécier une comédie quand on n’en saisit pas l’humour ?
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6/10 : That wasn’t too bad, I guess. But never worth a rewatch.